Au théâtre à vélo !

Venez nombreux (si possible à vélo) le 4 Novembre à partir de 16 heures à l’espace Saint Martin

Participation aux frais : 5 € (une partie du spectacle est prise en charge par l’association)

« Respire … l’histoire déjantée de la Bicyclette »

spectacle nominé au prix tournesol du Festival d’Avignon 2018

(Comédie-documentée sur l’histoire de la bicyclette et de l’émancipation de la Femme.)

« Jean-Bat, Maître de conférence macho, est financé par un lobby automobile pour animer une conférence sur l’histoire de la bicyclette. Son assistante, Charlotte, une citoyenne impliquée dans l’alternative à l’automobile, va s’émanciper et se révolter au fur et à mesure de l’avancée de la comédie. »

Les deux comédiens nous font pédaler avec humour, tendresse et espoir dans notre histoire, depuis la création de la draisienne, en passant par l’hégémonie de l’automobile, jusqu’au renouveau du vélo. L’histoire de la bicyclette étant liée à celle de l’émancipation de la femme, l’égalité des droits femme-homme est, de fait, un des fils rouges de ce spectacle.

Présentation La Luba

La Luba est une association qui crée et diffuse des spectacles dans une démarche artistique, sociale, éco-citoyenne et laïque. Elle construit et anime des événements et formations utilisant l’outil théâtral et le jeu, et propose de sensibiliser au développement durable, (mobilité durable, RSE, innovation, alternatives..).

Bref ! Nous rêvons de changer le monde et avec le rire en plus !

Le plan vélo (sept. 2018)

Le plan vélo : une avancée incontestable qui doit marquer le début d’une politique sérieuse !

Lors d’un déplacement exceptionnel à Angers vendredi 14 septembre, le Premier Ministre, Edouard Philippe, accompagné du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, et de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a dévoilé les grandes lignes du plan vélo très attendu par les ONG, les collectivités, les entreprises et la société civile. Promis le 13 décembre 2017 par Elisabeth Borne en clôture des Assises de la mobilité et confirmé au congrès de la FUB en mars dernier, l ’annonce détaillée du Plan Vélo avait en effet été maintes fois repoussée, suscitant des craintes sur son ambition.

En annonçant un Plan vélo en 4 axes : la sécurité et la résorption de coupures urbaines, la lutte contre le vol de vélos, les incitations financières et le développement d’une culture vélo, l’Etat se donne pour la première fois les moyens de viser un cap : le triplement de la part modale du vélo d’ici 2024. Si le montant du fonds vélo est inférieur à la proposition de la FUB, il faut noter que c’est la première fois qu’un plan vélo finance sérieusement les aménagements cyclables.

D’ailleurs les propositions de la FUB et de ses partenaires exprimées dans le cadre de la campagne « parlons-vélo » ont été en grande partie reprises par le Gouvernement :

  • la création d’un fonds national  »mobilités actives » d’un montant de 350 millions d’euros sur 7 ans afin de soutenir les projets de création de réseaux de pistes cyclables, avec le lancement dès aujourd’hui d’un appel à projet de l’ADEME pour aider les collectivités à solliciter le fonds vélo dès 2019
  • le développement d’une culture vélo, avec notamment un apprentissage systématisé de la mobilité à vélo avant l’entrée au collège,
  • la mise en place d’un plan global de lutte contre le vol et le recel de vélos grâce notamment à la généralisation du marquage des vélos neufs (et par la suite pour les vélos d’occasion)
  • la mise en place de mesures fiscales incitatives : notamment création d’un forfait mobilité durable pouvant aller jusqu’à 400 euros par an, accessible à tous les salariés, fonctionnaires compris.

Il est important de souligner que c’est la première fois qu’un tel texte de loi voit le jour et il doit s’accompagner de la participation active d’acteurs locaux :

  • Les collectivités , en lien avec les associations locales concernées (dont nous sommes bien sûr !) par la mise en œuvre de plans dont le financement est prévu dans ce texte.

L’accès aux établissements scolaires, la mise en place de plans de mobilité avec les entreprises, sont des axes importants.

 

  • Les parlementaires,  qui doivent continuer à faire évoluer les textes de lois, et surtout permettre leur mise en application concrète « sur le terrain ».

  

  • Les employeurs, par la mise en place de « plans de mobilité » qui s’intègrent dans les PDU (plans de déplacement urbains) mais aussi                                                          
  • les bailleurs sociaux qui peuvent financer à la fois des places de stationnement pour mieux sécuriser l’utilisation du vélo et des mesures d’apprentissage de vélo .

 

  • Les responsables d’établissements scolaires : le texte prévoit, en effet qu’à l’entrée en 6°, les enfants doivent pouvoir se rendre de leur domicile à leur école en vélo.

Pour en savoir plus ….

https://www.fub.fr/sites/fub/files/fub/Communiques/decryptage_fub_planvelo_14-09-2018.pdf