Baromètre « villes cyclables »

dans le texte ci-dessous, vous trouverez l’analyse de cette enquête concernant la ville de Montélimar. Pour en avoir le détail, il suffit de cliquer sur les chiffres bleus entre parenthèses dans le texte.

Pour sa première édition, le baromètre cyclable a récolté 113 009 réponses (1) et (2) à l’échelle nationale et 250 à Montélimar, soit 6,7 pour 1000 habitants. Parmi ces 250 personnes, 56% sont des hommes, 44% des femmes 59 % ont entre 45 et 64 ans et 39 % se déplacent à vélo tous les jours. (voir (8)  , (9) ), 68% ont une utilisation utilitaire (achats, visites, démarches …).

Un « classement » des villes, selon les critères de cette enquête, a pu être établi. Il est le reflet de la situation « cyclable » des villes … (3) , (4) et (5)

Dans un classement de 21 villes de 20 000 à 50 000 habitants Montélimar se retrouve dernière avec une note de 2,23 sur 6 ce qui donne un climat pour le vélo classé très défavorable. voir (6)  , (7)

A la question la question les conditions pour le vélo sont bonnes 70% des personnes interrogées donnent une note de 1 à 2 sur 6.

Quels sont les points qui ressortent (en positif ou négatif) dans le cas de Montélimar ?? voir (10) … et les Montiliens ont des idées sur les aménagements possibles : voir (12)

Les résultats de cette enquête confirment ce que nous ressentons pour une grande majorité en tant que cycliste à Montélimar, à savoir qu’il est souvent difficile de trouver notre place dans la circulation avec la sensation de ne pas y être en sécurité.

Malgré tous ces mauvais résultats, l’association Montélovélo a pu constater un intérêt des montiliens pour la pratique du vélo par la fréquentation de l’atelier mis en place depuis 3 ans.

Vivement le prochain baromètre cyclable qui pourra mesurer les progrès réalisés afin que Montélimar devienne enfin une ville cyclable !

Une autoroute pour vélos !

L’Allemagne construit la plus grande autoroute cyclable du monde

2 février 2017 / Renate van der Zee (LaRevueDurable)

Alors que l’Allemagne réalise la plus grande autoroute cyclable au monde, la Norvège y pense et le Danemark et les Pays-Bas en sont déjà dotés. La densité de l’habitat, l’engorgement des routes et la popularité du vélo électrique attirent de plus en plus de personnes vers ce mode de transport à longue distance.

En 2010, lorsque l’autoroute entre les villes allemandes de Duisburg et de Dortmund a été ponctuellement fermée à l’occasion d’un projet culturel, trois millions de personnes en ont profité pour y marcher, faire du skate et du vélo. Pour un jour seulement, elle s’est transformée en un gigantesque boulevard.

Le planificateur Martin Tönnes saisit ce jour-là l’occasion de rouler à bicyclette d’Essen à Dortmund. « Il y avait tellement de monde que, pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience d’un embouteillage de vélos, raconte-t-il. Cela fut aussi le moment où nous nous sommes mis à réfléchir à la construction d’une autoroute cyclable dans la Ruhr. Cette masse de cyclistes sur l’autoroute nous a fait comprendre qu’il y avait une réelle demande. »

Cinq ans plus tard, en décembre 2015, la première Radschnellweg voie rapide cyclable ») est inaugurée en Allemagne, entre les villes de Mülheim an der Ruhr et Essen, en Rhénanie-du-Nord–Westphalie. C’est le premier tronçon de ce qui est appelé à devenir la plus grande autoroute cyclable au monde : longue de 100 kilomètres, elle reliera à terme dix villes et quatre universités.

Totalement séparée des voitures, confortablement large de quatre mètres et équipée de ponts et de tunnels

Une fois complété, le réseau devrait retirer quelque 50.000 voitures de la circulation avec, selon l’association régionale de la Ruhr, où Tönnes dirige la planification, une baisse annuelle associée de 16.000 tonnes de CO2.

Cette nouvelle autoroute cyclable est très différente des bandes étroites et peintes dont les cyclistes doivent se contenter dans les villes allemandes, qui ne les mettent pas à l’abri de possibles collisions avec les véhicules motorisés. Elle est au contraire totalement séparée des voitures, confortablement large de quatre mètres et équipée de ponts et de tunnels pour éviter les intersections. Elle est entièrement éclairée, la neige y sera dégagée l’hiver et est flanquée d’un chemin pédestre parallèle.

Avec le succès grandissant du vélo électrique, les autoroutes cyclables pourraient donner le jour à une nouvelle ère de déplacement à vélo pour aller au travail en Allemagne. Dans la Ruhr, la distance entre villes va de dix à seize kilomètres, ce qui rend cette région industrielle idéale pour aller au travail à vélo, estime Tönnes.

« Environ 1,6 million de personnes vivent à moins de 1,25 kilomètre de l’autoroute cyclable, dans un bassin de vie qui inclut 150.000 étudiants et 430.000 emplois. Je ne suis donc pas le moins du monde inquiet pour ce qui est de la demande. Cette autoroute cyclable convaincra beaucoup de gens d’aller au travail à vélo. Avec les vélos électriques, ce choix est encore plus simple et rapide. »

« Nous pensons que la bicyclette est la réponse aux problèmes d’embouteillage et d’environnement »

En matière d’ambitieuses constructions d’autoroutes cyclables, les Danois et les Néerlandais sont les grands pionniers. Tandis que les supercykelstiers danois se concentrent dans et autour de Copenhague, les Pays-Bas se vantent d’héberger un réseau d’environ vingt fietssnelwegen dans le pays.

Les Pays-Bas ont commencé à construire des autoroutes cyclables en 2006 pour lutter contre les embouteillages. Les premiers tronçons ont été construits le long des autoroutes encombrées pour offrir une alternative visible aux conducteurs frustrés. « Le terme “autoroute cyclable” paraît très pompeux, c’est pourquoi on préfère parler de “connexion cyclable rapide” », observe Ineke Spapé, planificatrice spécialiste du trafic et professeure de mobilité cyclable à l’université des sciences appliquées de Breda, dans le Brabant-Septentrional.

De nombreuses grandes villes allemandes telles que Francfort, Hambourg, Berlin, Munich et Nuremberg étudient les possibilités de construire des Radschnellwege dans leurs banlieues et villes avoisinantes. « Notre population grandit vite, ce qui signifie que le trafic va croître et mettra les transports publics sous pression, dit Birgit Kastrup, de l’association de planification du Grand Munich. Nous devons réfléchir à des solutions intelligentes à ce problème », conclut-elle.

Munich réfléchit à la construction d’une autoroute cyclable dans sa banlieue nord de Garching et Unterschleissheim. « Nous pensons que la bicyclette est la réponse aux problèmes d’embouteillage et d’environnement, dit Kastrup. Les autoroutes cyclables sont aussi un moyen de promouvoir des modes de vie plus sains. »

L’autoroute cyclable de la Ruhr reviendrait à 183,7 millions d’euros

Reste à résoudre le financement. Les autoroutes cyclables ne sont pas bon marché, avec des coûts de 500.000 à 2 millions d’euros le kilomètre. Au total, on s’attend à ce que l’autoroute cyclable de la Ruhr revienne à 183,7 millions d’euros.

Alors que le gouvernement central néerlandais soutient financièrement la construction de ses autoroutes cyclables, en Allemagne, les infrastructures pour bicyclettes sont de la seule responsabilité des exécutifs municipaux et des Länder. Le ministre allemand des Transports, Alexander Donbrindt, est très clair : les villes qui veulent construire des autoroutes cyclables n’ont rien à attendre de lui.

« Il est très critiqué pour son manque de vision, relève Tönnes. Par chance, le gouvernement fédéral [de Rhénanie-du-Nord–Westphalie] comprend l’importance des autoroutes cyclables et modifie la loi en conséquence pour pouvoir financer le projet dans son entier. »

Les autres Länder ne sont pas tous aussi généreux, ce qui signifie que les villes telles que Munich tâtonnent toujours dans le noir pour pouvoir financer leur premier projet. « Il sera intéressant de voir ce qui sortira des discussions, remarque Kastrup. Mais il n’y a aucun doute sur le fait que la volonté politique est là. Je suis donc confiante que nous trouverons les fonds nécessaires. »

Proposer des idées innovantes

À Berlin, qui se bat avec une énorme dette, l’idée circule de financer les autoroutes cyclables par des publicités le long de la piste. Cette proposition contraste fortement avec l’annonce du gouvernement norvégien qui planifie d’investir 700 millions d’euros dans les autoroutes cyclables dans et autour de neuf des plus grandes villes du pays. Ces super-sykkelveier sont considérées comme un moyen important de combattre les émissions de CO2 — une étape remarquable pour un pays montagneux aux hivers longs et très froids, où le vélo n’est pas aussi répandu que dans d’autres États scandinaves.

Pendant ce temps, les Pays-Bas étudient trente nouveaux projets, dont une autoroute cyclable de trente kilomètres qui reliera les villes du nord d’Assen et de Groningen. Pour l’initiateur de ce projet, le politicien Henk Brink, une autoroute cyclable ne suffit pas : « Nous voulons offrir une expérience exceptionnelle à ceux qui utiliseront cette autoroute. »

On a demandé à cinq bureaux différents de proposer des idées innovantes. Il y a des plans de travaux artistiques le long des autoroutes qui changent avec les conditions météorologiques, d’une autoroute multifonctionnelle où l’on peut s’entraîner à toutes sortes de sports en dehors des heures de pointe, sans parler d’une autoroute avec des points d’accès au wifi et la possibilité de charger son vélo électrique. Il y a aussi un plan d’autoroute avec canopée qui protège les cyclistes de la pluie et une autre qui stoppe les vents grâce à des écrans qui pivotent selon leur orientation.

« Ce ne sont que des idées, nous ne savons pas ce que nous déciderons au bout du compte, dit Brink. Mais nous pensons que si l’on veut que les gens se mettent à se déplacer à vélo pour aller au travail, il faut être sûr qu’ils y prendront du plaisir. »

Congrès de la FUB 2016

Les 8 et 9 Avril derniers a eu lieu à la Rochelle le congrès de la FUB. Bruno, membre du bureau de Montelovelo y assistait. Voici son compte rendu :

  • Vendredi 8 avril j’ai suivi « la 16ème journée d’études de la FUB » Cela a eu lieu dans la salle des débats du Conseil Départemental de Charente Maritime face à l’Océan et Fort Boyard !! Un beau bâtiment ! Avec au programme :
  • 1ère Table ronde d’ouverture: « Réapprendre l’usage de la rue »
    • Brigitte DESVEAUX (Vice -présidente en charge de la mobilité et des transports à la Communauté d’Agglomération de La Rochelle) à parlé de la politique vélo et modes doux sur la Rochelle (vélos Yélo inclus dans l’abonnement bus, autos électriques en location), embauche d’un chargé de projets vélo.
    • Puis JM Soubeste élu de la Rochelle en charge des mobilités urbaines qui a parlé de la volonté du maire à l’initiative de tout (moins de voitures plus de vélos), création d’un schéma directeur, communication avec les écoles (circuit EDUCAVELO de La Rochelle), réduction de la vitesse en ville avec schéma de hiérarchisation des voiries.
    • Intervention de Stéphane Villain, également vice-président du Conseil Départemental de Charente Maritime et président du comité départemental de tourisme qui a parlé du budget de 1,3M€ (grâce à la taxe d’aménagement à 2,5%) et de volontarisme du département, il faut ne pas avoir peur.
    • Intervention de personnes de Lorient Franck JAN (Conseiller en mobilité pour le plan de déplacement de la ville de Lorient) et Thierry MARCHAND (Directeur espace public, études et mobilité de la ville de Lorient) pour évoquer la part du vélo dans leur ville de 60000 hab.
    • Fin de cette partie avec Loreleï LIMOUSIN Responsable des politiques Climat Transports au sein de l’association Réseau Action Climat.
  • 2ème table ronde: « Les nouveaux outils de promotion du vélo » Indemnité kilométrique vélo, programme européen Bike2work, vélos de fonction, quels outils innovants pour promouvoir le vélo en 2016 ? Table ronde animée par Olivier SCHNEIDER, président de la FUB, co-président de Brest à Pied et à Vélo.
    • 1er intervenant Mathieu CHASSIGNET Ingénieur au service transports et mobilité de l’ADEME. Il est responsable de la thématique vélo à l’ADEME. Il a piloté la réalisation de plusieurs études, notamment sur les services vélos ou encore les deux expérimentations nationales sur l’indemnité kilométrique vélo (IKV) avec le lancement de l’observatoire de l’IKV à l’ADEME. Un suivi de l’IKV est important pour agir auprès des autorités.
    • Puis Anne VINCENZOTTI Chargée de projets européens au sein de la CdA de Nantes Métropole qui s’est engagée dans le projet européen Bike2Work, qui promeut l’utilisation du vélo pour les trajets pendulaires ( http://www.bike2work-project.eu/en/ ).
    • Ensuite Victor LEFEBURE Pilote de la commission vélo du PDIE (Plan de déplacements Inter Etablissements) du CEA de Grenoble. Il travaille au sein des services d’ingénierie et d’exploitation du CEA Grenoble et sur tous les sujets liés à la mobilité, nous a parlé de ce PDIE qui permet de friser les 50% de déplacements à vélo pour venir au travail dans ce secteur de Grenoble ! Il nous a parlé de KAROS appli Smartphone gratuite de co-voiturage- domicile travail (https://www.karos.fr/ ).
    • Ensuite Michel HARENG Responsable de la SAS Am Cat avec le statut de salarié et patron ‘ancien (président de la FUB) a parlé de l’IKV et des vélos de service dans sa petite entreprise et des difficultés à le mettre en œuvre ! Il parle aussi de sortir de l’image vélo = sport dont il faut sortir Longtemps dans les familles vélo= VTT, mais cela change doucement.
    • Après cela Pierre GOGIN Président délégué de la FPS (Fédération Professionnelle des entreprises du Sport & des loisirs) a parlé de l’essor de l’industrie du vélo (2,9 millions de vélos vendus en France en 2015 sur 20 millions en Europe, la France est 3ème !). Le VAE progresse lui de 30% en un an ! Mais cette industrie n’est pas encore prise au sérieux par les pouvoirs publics hélas. Le prix moyen d’un vélo s’affiche à 321€ chez nous.

L’après midi j’ai participé à : ATELIER 1 Découvrez le VSS le Vélo Social et Solidaire : Recyclage, aide au développement des pays du Sud, insertion, mobilité inclusive. Avec le vélo, personne ne reste sur le bord de la route. Intervenants :

  • Ditte JAKOBSEN Administratrice de A VÈLO SANS ÂGE. Le mouvement À VÉLO SANS ÂGE (Cycling Without Age) a pour objet la générosité, les relations sociales et le renforcement du ciment social entre les générations et les milieux par le biais d’une chose aussi simple que le cyclisme (http://avelosansage.fr/) . Des bénévoles avec triporteurs redonnent du gout à la vie des personnes âgées. Ils sont 400 en Loire Atlantique.
  • Camille PECHOUX Ergothérapeute au CEREMH Centre de Ressources et d’Innovation Mobilité Handicap qui accompagne la conception et le déploiement de solutions innovantes (produits ou services) favorisant la mobilité des personnes en situation de handicap et qui finance le réseau SoliCycle – Les ateliers vélos solidaires (http://solicycle.org/ ).Elle parle d’un diplôme de réparateur vélo agrée par Bruxelles !
  • Hélène EXBRAYAT Responsable des partenariats au sein de Wimoov (http://www.wimoov.org/ ) présente ce site et parle des problématiques de choix du déplacement. Tout aujourd’hui est sur le net ou Smartphone mais il est aussi fait des bilans de compétence de mobilité avec les gens, cela renforce le report modal et débouche sur une meilleure autonomie.
  • Enfin intervient Marion COURJAUD Administratrice de L’Heureux Cyclage (https://www.heureux-cyclage.org/ ), bien connu, et évoque le problème du réemploi des vélos et de la revente. On est dans une logique ‘Le Bon Coin’ c’est vendu en l’état ! En France, un tiers des vélos ne sont pas en état d’être utilisés et restent dans une cave ou un garage: les ateliers donnent une nouvelle vie à ces vélos. 1,5 millions de vélos sont détruits chaque année ; 90% de ces déchets pourraient être évités en mettant en place des filières de réemploi au niveau des déchèteries.
  • Derniers intervenants de cet atelier : Myriam DAUPHIN et Mathieu FERRE Délégués régionaux de Etudes et Chantiers Ile de France qui est une association d’éducation populaire et de l’Économie Sociale et Solidaire. Elle utilise le savoir-faire du chantier pour renforcer le pouvoir d’agir et la participation de jeunes et d’adultes, français ou étrangers, dans le cadre de projets d’intérêt collectif, visant l’environnement.
  • ATELIER 2 Le vélo libère les codes : Adapter la réglementation pour tenir compte des spécificités du vélo permet-il de simplifier ou de complexifier le code de la route. Nous avons écouté et débattu avec
    • Pierre TOULOUSE Adjoint du coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo remplaçait Sylvie Banoun pas encore officiellement nommée à ce poste par le gouvernement ! Il nous a fait rire en présentant quelques imbroglios de réglementation entre piste cyclable, tourne à droite, priorités etc… Comme quoi évoluer reste complexe dans notre jungle de codes. Mais il reste optimiste avec l’arrivée du PAMA 2 (Plan d’Actions pour les Mobilités Actives).
    • Il a fait un duo avec Thomas JOUANNOT Chargé d’études en sécurité routière et pour le développement de l’usage du vélo au CEREMA. Plus les règles se complexifient et plus elles deviennent impraticables. Ne pas oublier que le premier mérite de la signalisation/réglementation routière est de protéger l’ingénieur et ou le gestionnaire. Exemple: la priorité des cyclistes aux intersections avec une piste cyclable bidirectionnelle, la juxtaposition des articles R415-3,R415-4et R415-14 conduit à des situations curieuses. Il dit que le Double Sens Cyclable grâce à la communication du Cerama est connu de 85% des sondés par le Cerema !.
    • L’intervenant suivant était Hans KREMERS Architecte ‐paysagiste et cycliste averti, consultant en mobilité active, il parle du BBC : le  Bonheur Brut Cycliste. Il nous parle des expériences de « Chaucidou » et ses effets positifs sur la vitesse des véhicules.
  • Toujours l’après midi avaient lieu deux autres ateliers, où je n’ai pu aller n’ayant pas le don d’ubiquité !
    • ATELIER 3 Entreprendre à vélo de la start-up à la ride-up : Des échanges flash avec les professionnels devant leurs posters de présentation de projet et d’innovations, et où l’on a vu des vélos atypiques comme le vélo à hydrogène (fonctionnel !). De nombreuses nouveautés sont présentées dans un couloir du bâtiment avec l’occasion de discuter avec les professionnels (Addbike: ajout à la place de la roue avant du module colis ou courses ou enfants , FlexiModal SAS est une société de développement de solutions innovantes pour la logistique urbaine multimodale décarbonée, l’association Vél’Orient concepteur deVélo-cargo électrique à bas coût, Pragma industries pour le vélo à hydrogène, Arcade Cycles est LE spécialiste du vélo de ville et fabrique ses produits à destination d’une clientèle à dominante professionnelle – collectivités, entreprises vélocistes – et des particuliers, Cyclez dont le métier de Cyclez est d’apporter aux entreprises et aux collectivités l’ensemble des services nécessaires au déploiement de leur politique Lélo, autour du VAE en particulier est d’apporter aux entreprises et aux collectivités l’ensemble des services nécessaires au déploiement de leur politique Lélo, autour du VAE en particulier. Aussi dans cet atelier « Les boites à Vélo » est une association loi 1901 qui œuvre pour la promotion de la logistique urbaine faite par des véhicules doux, Le TRIPORTEUR est une société créée en 2012, ayant pour objectif de faciliter la vie des franciliens en leur offrant un service pratique et rapide d’entretien du vélo au plus près de leurs activités, VeLoComotion, est une plateforme d’annonces des services vélos (https://velocomotion.wordpress.com/ ). Vélogik, est une société créée en 2008, spécialisée dans la création, reprise, gestion et exploitation de services vélos, Vélophonie : Association internationale basée à Bordeaux, notre structure a pour objet la promotion de la culture vélo francophone , la démarche « Le vélo PIBAL » de la Mairie de Bordeaux. Enfin Connected Cycle, la pédale connectée : startup qui se destine aux cyclistes citadins qui veulent garder un oeil sur leurs performances à vélo, mais également sur le vélo lui-même (http://connectedcycle.com/ )
    • ATELIER Bike 2 Work : Présentation du projet européen Bike2Work, de ses axes de travail et des ressources disponibles. L’objectif de cet atelier est d’inviter les participants à travailler ensemble en 3 temps et produire un certain nombre de recommandations sur la base des expériences menées par Nantes métropole et plus généralement des actions B2W. Voir http://www.bike2work-project.eu/en/ .

 

  • Table ronde de conclusion Le vélo : le futur d’aujourd’hui : A quelles innovations s’attendre dans le politique cyclable nationale? Quel rôle pour les associations? Quel support attendre de l’Union européenne? Le VAE va-t-il révolutionner le Vélo? Table ronde animée par Jean-Michel Trotignon, membre du Comité Directeur FUB, rédacteur en chef de la revue Vélocité et administrateur de Place au Vélo Angers.
  • Pierre Toulouse est a nouveau intervenu pour dire : Le vélo du futur n’est pas un vélo futuriste et ce n’est pas non plus une sorte de paradoxe, l’objet vélo s’accordant mal à l’idée qu’on se fait du futur comme règne du virtuel et de la technique triomphante. Penser différemment la mobilité future, c’est justement rêver.
  • José CAIRE de l’ADEME, Directeur Villes et Territoires Durables (DVTD) : Les missions du Service Transports et Mobilité : Inciter et accompagner le changement de comportement vers les solutions de mobilité durable, soutenir le développement de technologies performantes et adaptées aux évolutions des usages, à travers la R&D, les caractérisations des technologies et le programme « Véhicule du futur » du Programme d’Investissements d’Avenir, dont il assure l’instruction technique. Par exemple l’éclairage est a retravailler car les règles sont anciennes, il faut faire des statistiques sur l’usage du vélo, les élus aiment les louanges ! Et puis le vélo est rentable, car les vélocistes dépensent par km et par an 28000€ ! Hélas le retour des investissements n’est pas dans la même poche d’où les hésitations des villes et départements !
  • Camille THOME Secrétaire générale des DRC (Départements et Régions Cyclables) , membre de l’EuroVelo Council et administratrice de France Vélo Tourisme nous parle de la nécessité d’écouter les idées et projets des militants vélo. Charge aux collectivités et aux territoires de s’en emparer et de les mettre en œuvre au travers de politiques publiques favorables au développement du vélo. Départements et régions investissent en moyenne 1,5 M€/an dans leur politique vélo et aujourd’hui, le schéma national des véloroutes et voies vertes est réalisé à 58% grâce à la conjugaison de leurs efforts. Le vélo en France a tout à gagner à ce qu’une association de militants comme la FUB soit forte, structurée et porte la voix des cyclistes, dans leur grande diversité, au niveau local, territorial, national…

 

  • Samedi 9 avril « Assemblée Générale de la FUB » avec au programme : voir http://www.fub.fr/agenda/assemblee-generale-fub-2016 L’AGg avait lieu à l’université de La Rochelle UFR Sciences fondamentales.
    • Rapport Moral d’Olivier SCHNEIDER, président de la FUB. Parle des combats de la FUB, le travail sur le port du casque, l’éclairage, le PAMA 2, le succès du marquage et de très nombreux sujets.
    • A l’AG, sur 227 associations membres, 75 étaient représentées pour 141 personnes dans la salle pour un total de 565 mandats (mandats différents selon la taille des associations adhérentes=. Après le rapport financier il a été débattu de la cotisation 2017 et des augmentations prévisibles. La FUB a besoin d’un meilleur autofinancement. Ci deesous reprise du programme de l’AG tel que sur le site de la FUB http://www.fub.fr/ nouveau site. Le Guidon d’OR 2016 a été attribué à la ville de Pont St Maxence (Oise), 12000 habitants pour sa politique vélo et le Clou Rouillé 2016 à été attribué à St Maur des Fossés (pistes mal conçues, stationnement sur trottoir, pas de parc vélo !!)
    • Parmi les temps forts du samedi 9 avril, outre les élections du Clou Rouillé et du Guidon d’Or 2016 le matin et l’élection des nouveaux membres du Comité Directeur de la fédération en fin de journée, il sera proposé en après-midi de débattre sur les orientations stratégiques prises par la FUB et les outils mis en place par la fédération pour le réseau. Trois points seront notamment discutés : la mise en place d’un fonds d’aide au sein de la cellule juridique (pour que les adhérents puissent mieux s’en servir, exemple de la mise en place des DSC non respect de la loi !), l’accueil de nouvelles catégories de membres adhérents à la FUB et l’augmentation de la diffusion de la revue Vélocité (elle est en perte de vitesse et se pose la question de la basculer sur modèle tout Internet ! Peut être aussi envoyer plus d’exemplaires par association).
    • Le dimanche 10 avril, mutualisez vos expériences et favorisez les échanges entre associations grâce à de mini tables rondes thématiques genre « speed cycling » : une thématique, un intervenant, quatre ou cinq participants et une quinzaine de minutes. Dans ce système, tout le monde est acteur et chacun repart avec une expérience, un mode de faire, un contact… Pour les sujets, la balle est dans votre camp : marquage, vélo-école, recours juridique, ateliers de réparation, bus cyclistes, challenge/concours… À vous d’innover ! Je n’y suis pas allé.
    • Côté animations, l’association Vive le Vélo nous propose, samedi à la fin de l’assemblée générale, une soirée conviviale et festive en musique et dimanche, en fin de matinée, une balade à vélo qui se terminera par le partage d’un pique-nique. Je n’y suis pas allé. A noter que l’organisation avait prévu le prêt de vélos Yélo, dont j’ai pu bénéficier pour me rendre sur les différents sites et découvrir (avec un guide de La Rochelle) cette très belle ville (voir les photos).

Un exemple d’aménagement possible

Voilà un exemple de ce qui pourrait être aménagé par la commune afin d’améliorer la situation dangereuse actuelle : il s’agit de la route de St Gervais :

L’atelier participatif

Je p’neu le faire ! l’atelier participatif de notre association.

Le Samedi 1er Mars 2014 a été inauguré notre atelier participatif  « je p’neu le faire ». Le local est situé 8, rue Etienne Marcel, dans le quartier de Nocaze.

  • Cet atelier est réservé aux adhérents  à jour de leur cotisation.
  • Les animateurs  ne font pas les réparations par respect des professionnels du vélo.
  • Les réparations sont réalisées par les adhérents avec les outils de l’atelier et les conseils des animateurs .
  • Les conseils sont avant tout pédagogiques pour permettre aux adhérents de devenir autonomes pour de petites réparations
  • Pour les opérations nécessitant de la force physique, une aide peut-être apportée.
  • Les pièces neuves sont facturées au prix coûtant et les pièces d’occasion peuvent être gratuites ou à tout petit prix

Il y a dans cet atelier à disposition des outils et des pièces détachées d’occasion qui permettront la remise en état de vos vélos.
Quels sont les principes de fonctionnement de l’atelier ? C’est un atelier « participatif » (comme son nom l’indique : « je p’neu le faire » !) le principe est que chacun puisse entretenir son vélo, avec, si besoin, les conseils des bénévoles qui sont présents aux permanences :

Il est ouvert aux adhérents de l’association (cotisation : 15 €/an)

Son but est d’apprendre la réparation et l’entretien du vélo.

N’hésitez pas à venir nous y rencontrer, avec votre monture préférée.

Les locaux de l’atelier, 8 rue Etienne Marcel .

(Voir les horaires d’ouverture dans la rubrique …. « heures d’ouverture » dans le menu ci dessus.

On commence à démonter ?

Mesures fiscales

Réduction d’impôt vélos : tous en selle !

Un décret est enfin venu préciser les modalités d’application de la réduction d’impôt pour les entreprises qui mettent des vélos à disposition de leurs salariés.

Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) qui mettent des vélos à disposition gratuite de leurs salariés pour leurs déplacements domicile-lieu de travail peuvent bénéficier, à compter du 1er janvier 2016, d’une réduction d’impôt. Son montant est égal aux frais engagés par cette mise à disposition, dans la limite de 25 % du prix d’achat des vélos.

Imputable sur l’IS dû par l’entreprise au titre de l’exercice d’engagement des frais, la réduction d’impôt n’est ni restituable ni reportable en cas d’excédent. Et, pour en bénéficier, l’entreprise doit déclarer la réduction d’impôt, selon le format établi par l’administration, en même temps que la déclaration annuelle de résultats.

Dépenses éligibles

Pour le calcul de la réduction d’impôt, seules les dépenses suivantes sont à retenir :
– les amortissements fiscalement déductibles relatifs à l’acquisition des vélos ;
– les amortissements ou charges déductibles afférents aux achats ou locations d’équipements nécessaires à la sécurité (par exemple, les casques, les protections, les gilets réfléchissants ou encore les antivols) ;
– les frais d’assurance contre le vol et couvrant les déplacements en vélo des salariés entre leur domicile et leur lieu de travail ;
– les frais d’entretien des vélos ;
– les amortissements fiscalement déductibles relatifs à la construction ou à l’aménagement d’une aire de stationnement ou d’un local destiné aux vélos ou les frais liés à la location de tels espaces.

Décret n° 2016-179 du 22 février 2016, JO du 24

Formation « angles morts »

En Mai 2015, notre association a participé à une action de formation « angles morts » avec deux classes du lycée des Catalins.

Le but était d’échanger des idées sur deux types d’utilisateurs de la route bien différents :

  • les cyclistes
  • les conducteurs de « poids lourds »

Une matérialisation des angles morts a été mise en place et a permis d’échanger sur les risques « croisés ». Cette opération devrait être reprise en 2016, en essayant d’aller plus loin dans la réflexion.

 

 

 

La FUBicy

Notre association est adhérente de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB ou FUBICY) qui regroupe aujourd’hui plus de 190 associations de cyclistes urbains.

Lien FUB :