Un concert le 4 Mai !

Retenez déjà cette date … et inscrivez-la sur vos agendas !

Le 4 Mai, un très beau concert de chansons françaises à l’espace Saint Martin à Montélimar.

Bernard Fougeirol, guitariste bien connu des montiliens, Estelle FOUGEIROL, à la flûte traversière et Olivier CHAMBONNIERE à la batterie, accompagneront la chanteuse Patricia JODAR . Ecoutez un extrait :

En pré-réservant, vous payerez 10 € au lieu de 12€ sur place

Deux solutions : soit vous utilisez le formulaire ci-dessous pour réserver en ligne, soit vous payez votre réservation par chèque adressé à MONTELOVELO : Mme Claudie LOMBARDO 7 rue de Banas 26200 Montélimar.

Attention ! Deux spectacles vous sont proposés : le premier à 17 heures, le second à 20h.30 : En réservant vos places, n’oubliez pas d’indiquer votre choix horaire ! Merci

Propulsé par HelloAsso

Au théâtre à vélo !

Venez nombreux (si possible à vélo) le 4 Novembre à partir de 16 heures à l’espace Saint Martin

Participation aux frais : 5 € (une partie du spectacle est prise en charge par l’association)

« Respire … l’histoire déjantée de la Bicyclette »

spectacle nominé au prix tournesol du Festival d’Avignon 2018

(Comédie-documentée sur l’histoire de la bicyclette et de l’émancipation de la Femme.)

« Jean-Bat, Maître de conférence macho, est financé par un lobby automobile pour animer une conférence sur l’histoire de la bicyclette. Son assistante, Charlotte, une citoyenne impliquée dans l’alternative à l’automobile, va s’émanciper et se révolter au fur et à mesure de l’avancée de la comédie. »

Les deux comédiens nous font pédaler avec humour, tendresse et espoir dans notre histoire, depuis la création de la draisienne, en passant par l’hégémonie de l’automobile, jusqu’au renouveau du vélo. L’histoire de la bicyclette étant liée à celle de l’émancipation de la femme, l’égalité des droits femme-homme est, de fait, un des fils rouges de ce spectacle.

Présentation La Luba

La Luba est une association qui crée et diffuse des spectacles dans une démarche artistique, sociale, éco-citoyenne et laïque. Elle construit et anime des événements et formations utilisant l’outil théâtral et le jeu, et propose de sensibiliser au développement durable, (mobilité durable, RSE, innovation, alternatives..).

Bref ! Nous rêvons de changer le monde et avec le rire en plus !

Le plan vélo (sept. 2018)

Le plan vélo : une avancée incontestable qui doit marquer le début d’une politique sérieuse !

Lors d’un déplacement exceptionnel à Angers vendredi 14 septembre, le Premier Ministre, Edouard Philippe, accompagné du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, et de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a dévoilé les grandes lignes du plan vélo très attendu par les ONG, les collectivités, les entreprises et la société civile. Promis le 13 décembre 2017 par Elisabeth Borne en clôture des Assises de la mobilité et confirmé au congrès de la FUB en mars dernier, l ’annonce détaillée du Plan Vélo avait en effet été maintes fois repoussée, suscitant des craintes sur son ambition.

En annonçant un Plan vélo en 4 axes : la sécurité et la résorption de coupures urbaines, la lutte contre le vol de vélos, les incitations financières et le développement d’une culture vélo, l’Etat se donne pour la première fois les moyens de viser un cap : le triplement de la part modale du vélo d’ici 2024. Si le montant du fonds vélo est inférieur à la proposition de la FUB, il faut noter que c’est la première fois qu’un plan vélo finance sérieusement les aménagements cyclables.

D’ailleurs les propositions de la FUB et de ses partenaires exprimées dans le cadre de la campagne « parlons-vélo » ont été en grande partie reprises par le Gouvernement :

  • la création d’un fonds national  »mobilités actives » d’un montant de 350 millions d’euros sur 7 ans afin de soutenir les projets de création de réseaux de pistes cyclables, avec le lancement dès aujourd’hui d’un appel à projet de l’ADEME pour aider les collectivités à solliciter le fonds vélo dès 2019
  • le développement d’une culture vélo, avec notamment un apprentissage systématisé de la mobilité à vélo avant l’entrée au collège,
  • la mise en place d’un plan global de lutte contre le vol et le recel de vélos grâce notamment à la généralisation du marquage des vélos neufs (et par la suite pour les vélos d’occasion)
  • la mise en place de mesures fiscales incitatives : notamment création d’un forfait mobilité durable pouvant aller jusqu’à 400 euros par an, accessible à tous les salariés, fonctionnaires compris.

Il est important de souligner que c’est la première fois qu’un tel texte de loi voit le jour et il doit s’accompagner de la participation active d’acteurs locaux :

  • Les collectivités , en lien avec les associations locales concernées (dont nous sommes bien sûr !) par la mise en œuvre de plans dont le financement est prévu dans ce texte.

L’accès aux établissements scolaires, la mise en place de plans de mobilité avec les entreprises, sont des axes importants.

 

  • Les parlementaires,  qui doivent continuer à faire évoluer les textes de lois, et surtout permettre leur mise en application concrète « sur le terrain ».

  

  • Les employeurs, par la mise en place de « plans de mobilité » qui s’intègrent dans les PDU (plans de déplacement urbains) mais aussi                                                          
  • les bailleurs sociaux qui peuvent financer à la fois des places de stationnement pour mieux sécuriser l’utilisation du vélo et des mesures d’apprentissage de vélo .

 

  • Les responsables d’établissements scolaires : le texte prévoit, en effet qu’à l’entrée en 6°, les enfants doivent pouvoir se rendre de leur domicile à leur école en vélo.

Pour en savoir plus ….

https://www.fub.fr/sites/fub/files/fub/Communiques/decryptage_fub_planvelo_14-09-2018.pdf

ouverture de l’atelier

Quand c’est ni juillet, ni Août, l’atelier est  ouvert :

  •  le Mercredi après midi de 14 heures à 18 heures.
  •  le Jeudi matin de 9 heures  à 11 heures 30.

Cette année 2024, l’atelier sera fermé du 26 juillet au 25 aout.

Les 10 ans de Montelovelo !

Et oui ! déjà 10 ans que Montelovelo existe !

Que de chemin parcouru depuis le jour où quelques Montiliens amoureux du vélo décidèrent de créer l’association !

Nous vous invitons à venir faire la fête avec nous et fêter cet anniversaire              le Samedi 28 Avril.

Voici le programme :

14h00
Balade à vélo. Rendez-vous devant l’espace Saint Martin.

14h00 – 16h30
• exposition vente de vélos
• marquage de vélos
• fabrication de bijoux en chambre à air
• contrôle technique des vélos

16h30
 « La place du vélo dans la ville »
par Nicolas Pressicaud

18h00
Concert
« Y’a d’la chanson (et du vélo) dans l’air » animé par  Bernard Fougeirol et Lionel Fenoy

19h00
Apéritif suivi d’un repas partagé tiré des sacoches.

Feux tricolores, double-sens cyclables …

Dans les grandes villes, de nouvelles règles sont mises en application à certains carrefours avec des feux tricolores.

Elles concernent essentiellement les cyclistes, qui, dans certaines conditions, peuvent ne pas respecter le feu :

voir cette video très intéressante du CEREMA :

Nouvelles règles aux feux tricolores

Également très intéressante, cette video qui concerne les double-sens cyclables :

Les double-sens cyclables

Le marquage des vélos

Qu’est-ce que le marquage des vélos (Bicycode) ?

En France, le Bicycode est un code inscrit sur le cadre d’une bicyclette, afin d’en dissuader le vol et d’en faciliter la restitution en cas de vol par déclaration auprès des services de la gendarmerie. Cette gravure est couplée à une base de données nationale déclarée à la CNIL.

C’est en quelque sorte une immatriculation du vélo , gravée sur le cadre :

Selon la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), qui a mis en place ce service, le marquage antivol à grande échelle a permis, dans d’autres pays européens, de réduire les vols de 30 % et de restituer 40 % des vélos volés à leur propriétaire.

Nous sommes équipés, à l’atelier, de la machine qui permet d’effectuer le gravage des vélos. 

Attention : le marquage sera obligatoire à partir du 1er janvier 2021 sur les vélos neufs.

La FUB recommande :

  • d’inviter dès à présent les propriétaires de vélos à enregistrer et mettre à jour leurs vélos marqués BICYCODE  et leurs coordonnées sur https://www.bicycode.org/. S’ils ne le font pas, leur fiche vélo et leurs données ne seront pas/plus accessibles aux forces de l’ordre à des fins de restitution en cas de vol.
  • Pour toutes questions concernant la mise à jour de leurs données, les inviter à consulter la rubrique FAQ du site bicycode.org: https://www.bicycode.org/faq-bicycode.rub-2/faq.rub-12/
  • Les informer sur les nouvelles conditions générales de BICYCODE: https://www.bicycode.org/mention-legales-et-conditions-generales.rub-33/ 

Congrès de la FUB 2018

Le 18° congrès de notre fédération, la F.U.B, s’est tenu du 15 au 18 Mars dernier à Lyon.  :Le thème de ce 18e congrès de la FUB « Le vélo en nombres » était particulièrement symbolique. « Le vélo, c’est 15 % d’arrêt maladie en moins, c’est moins de congestion, une économie plus locale. Tous les chiffres sont là. Et pourtant, dès qu’on parle vélo, on se heurte à du scepticisme. Pourquoi ? » s’interroge Olivier Schneider, président de la FUB. Les vélos prennent peu de place, ce qui est leur avantage, mais ce qui rend les flux peu visibles. L’outil vélo jugé « sympathique » ne se voit pas accorder toute la considération qu’il mérite. Pour autant son usage est en pleine croissance, comme le confirment les chiffres de fréquentation à Lyon en 2017 par exemple : +15 % par rapport à 2016 et, sur certains grands axes du centre-ville, le trafic cycliste représente un tiers du trafic total de véhicules.

Premier Baromètre des villes cyclables : résultats et perspectives

Les résultats de ce Baromètre inédit, la plus grande contribution citoyenne sur l’usage du vélo en France initiée par la FUB à l’automne 2017, ont été publiés à l’occasion du congrès de la FUB. 3 podiums ont été nominés dans 5 catégories parmi un classement de 316 villes en tout. Quinze d’entre elles sont donc récompensées pour leur cyclabilité, leur mobilisation au profit du développement des modes doux, l’apaisement de leurs rues et la sécurité des cyclistes. Les résultats complets sont disponibles ici. Selon la FUB, les conditions de circulation à vélo ne sont globalement pas satisfaisantes dans les villes françaises. Seules 21 des 316 villes évaluées ont obtenu une note supérieure à la moyenne.

Quelques images du congrès :

 

 

 

Baromètre « villes cyclables »

dans le texte ci-dessous, vous trouverez l’analyse de cette enquête concernant la ville de Montélimar. Pour en avoir le détail, il suffit de cliquer sur les chiffres bleus entre parenthèses dans le texte.

Pour sa première édition, le baromètre cyclable a récolté 113 009 réponses (1) et (2) à l’échelle nationale et 250 à Montélimar, soit 6,7 pour 1000 habitants. Parmi ces 250 personnes, 56% sont des hommes, 44% des femmes 59 % ont entre 45 et 64 ans et 39 % se déplacent à vélo tous les jours. (voir (8)  , (9) ), 68% ont une utilisation utilitaire (achats, visites, démarches …).

Un « classement » des villes, selon les critères de cette enquête, a pu être établi. Il est le reflet de la situation « cyclable » des villes … (3) , (4) et (5)

Dans un classement de 21 villes de 20 000 à 50 000 habitants Montélimar se retrouve dernière avec une note de 2,23 sur 6 ce qui donne un climat pour le vélo classé très défavorable. voir (6)  , (7)

A la question la question les conditions pour le vélo sont bonnes 70% des personnes interrogées donnent une note de 1 à 2 sur 6.

Quels sont les points qui ressortent (en positif ou négatif) dans le cas de Montélimar ?? voir (10) … et les Montiliens ont des idées sur les aménagements possibles : voir (12)

Les résultats de cette enquête confirment ce que nous ressentons pour une grande majorité en tant que cycliste à Montélimar, à savoir qu’il est souvent difficile de trouver notre place dans la circulation avec la sensation de ne pas y être en sécurité.

Malgré tous ces mauvais résultats, l’association Montélovélo a pu constater un intérêt des montiliens pour la pratique du vélo par la fréquentation de l’atelier mis en place depuis 3 ans.

Vivement le prochain baromètre cyclable qui pourra mesurer les progrès réalisés afin que Montélimar devienne enfin une ville cyclable !

Une autoroute pour vélos !

L’Allemagne construit la plus grande autoroute cyclable du monde

2 février 2017 / Renate van der Zee (LaRevueDurable)

Alors que l’Allemagne réalise la plus grande autoroute cyclable au monde, la Norvège y pense et le Danemark et les Pays-Bas en sont déjà dotés. La densité de l’habitat, l’engorgement des routes et la popularité du vélo électrique attirent de plus en plus de personnes vers ce mode de transport à longue distance.

En 2010, lorsque l’autoroute entre les villes allemandes de Duisburg et de Dortmund a été ponctuellement fermée à l’occasion d’un projet culturel, trois millions de personnes en ont profité pour y marcher, faire du skate et du vélo. Pour un jour seulement, elle s’est transformée en un gigantesque boulevard.

Le planificateur Martin Tönnes saisit ce jour-là l’occasion de rouler à bicyclette d’Essen à Dortmund. « Il y avait tellement de monde que, pour la première fois de ma vie, j’ai fait l’expérience d’un embouteillage de vélos, raconte-t-il. Cela fut aussi le moment où nous nous sommes mis à réfléchir à la construction d’une autoroute cyclable dans la Ruhr. Cette masse de cyclistes sur l’autoroute nous a fait comprendre qu’il y avait une réelle demande. »

Cinq ans plus tard, en décembre 2015, la première Radschnellweg voie rapide cyclable ») est inaugurée en Allemagne, entre les villes de Mülheim an der Ruhr et Essen, en Rhénanie-du-Nord–Westphalie. C’est le premier tronçon de ce qui est appelé à devenir la plus grande autoroute cyclable au monde : longue de 100 kilomètres, elle reliera à terme dix villes et quatre universités.

Totalement séparée des voitures, confortablement large de quatre mètres et équipée de ponts et de tunnels

Une fois complété, le réseau devrait retirer quelque 50.000 voitures de la circulation avec, selon l’association régionale de la Ruhr, où Tönnes dirige la planification, une baisse annuelle associée de 16.000 tonnes de CO2.

Cette nouvelle autoroute cyclable est très différente des bandes étroites et peintes dont les cyclistes doivent se contenter dans les villes allemandes, qui ne les mettent pas à l’abri de possibles collisions avec les véhicules motorisés. Elle est au contraire totalement séparée des voitures, confortablement large de quatre mètres et équipée de ponts et de tunnels pour éviter les intersections. Elle est entièrement éclairée, la neige y sera dégagée l’hiver et est flanquée d’un chemin pédestre parallèle.

Avec le succès grandissant du vélo électrique, les autoroutes cyclables pourraient donner le jour à une nouvelle ère de déplacement à vélo pour aller au travail en Allemagne. Dans la Ruhr, la distance entre villes va de dix à seize kilomètres, ce qui rend cette région industrielle idéale pour aller au travail à vélo, estime Tönnes.

« Environ 1,6 million de personnes vivent à moins de 1,25 kilomètre de l’autoroute cyclable, dans un bassin de vie qui inclut 150.000 étudiants et 430.000 emplois. Je ne suis donc pas le moins du monde inquiet pour ce qui est de la demande. Cette autoroute cyclable convaincra beaucoup de gens d’aller au travail à vélo. Avec les vélos électriques, ce choix est encore plus simple et rapide. »

« Nous pensons que la bicyclette est la réponse aux problèmes d’embouteillage et d’environnement »

En matière d’ambitieuses constructions d’autoroutes cyclables, les Danois et les Néerlandais sont les grands pionniers. Tandis que les supercykelstiers danois se concentrent dans et autour de Copenhague, les Pays-Bas se vantent d’héberger un réseau d’environ vingt fietssnelwegen dans le pays.

Les Pays-Bas ont commencé à construire des autoroutes cyclables en 2006 pour lutter contre les embouteillages. Les premiers tronçons ont été construits le long des autoroutes encombrées pour offrir une alternative visible aux conducteurs frustrés. « Le terme “autoroute cyclable” paraît très pompeux, c’est pourquoi on préfère parler de “connexion cyclable rapide” », observe Ineke Spapé, planificatrice spécialiste du trafic et professeure de mobilité cyclable à l’université des sciences appliquées de Breda, dans le Brabant-Septentrional.

De nombreuses grandes villes allemandes telles que Francfort, Hambourg, Berlin, Munich et Nuremberg étudient les possibilités de construire des Radschnellwege dans leurs banlieues et villes avoisinantes. « Notre population grandit vite, ce qui signifie que le trafic va croître et mettra les transports publics sous pression, dit Birgit Kastrup, de l’association de planification du Grand Munich. Nous devons réfléchir à des solutions intelligentes à ce problème », conclut-elle.

Munich réfléchit à la construction d’une autoroute cyclable dans sa banlieue nord de Garching et Unterschleissheim. « Nous pensons que la bicyclette est la réponse aux problèmes d’embouteillage et d’environnement, dit Kastrup. Les autoroutes cyclables sont aussi un moyen de promouvoir des modes de vie plus sains. »

L’autoroute cyclable de la Ruhr reviendrait à 183,7 millions d’euros

Reste à résoudre le financement. Les autoroutes cyclables ne sont pas bon marché, avec des coûts de 500.000 à 2 millions d’euros le kilomètre. Au total, on s’attend à ce que l’autoroute cyclable de la Ruhr revienne à 183,7 millions d’euros.

Alors que le gouvernement central néerlandais soutient financièrement la construction de ses autoroutes cyclables, en Allemagne, les infrastructures pour bicyclettes sont de la seule responsabilité des exécutifs municipaux et des Länder. Le ministre allemand des Transports, Alexander Donbrindt, est très clair : les villes qui veulent construire des autoroutes cyclables n’ont rien à attendre de lui.

« Il est très critiqué pour son manque de vision, relève Tönnes. Par chance, le gouvernement fédéral [de Rhénanie-du-Nord–Westphalie] comprend l’importance des autoroutes cyclables et modifie la loi en conséquence pour pouvoir financer le projet dans son entier. »

Les autres Länder ne sont pas tous aussi généreux, ce qui signifie que les villes telles que Munich tâtonnent toujours dans le noir pour pouvoir financer leur premier projet. « Il sera intéressant de voir ce qui sortira des discussions, remarque Kastrup. Mais il n’y a aucun doute sur le fait que la volonté politique est là. Je suis donc confiante que nous trouverons les fonds nécessaires. »

Proposer des idées innovantes

À Berlin, qui se bat avec une énorme dette, l’idée circule de financer les autoroutes cyclables par des publicités le long de la piste. Cette proposition contraste fortement avec l’annonce du gouvernement norvégien qui planifie d’investir 700 millions d’euros dans les autoroutes cyclables dans et autour de neuf des plus grandes villes du pays. Ces super-sykkelveier sont considérées comme un moyen important de combattre les émissions de CO2 — une étape remarquable pour un pays montagneux aux hivers longs et très froids, où le vélo n’est pas aussi répandu que dans d’autres États scandinaves.

Pendant ce temps, les Pays-Bas étudient trente nouveaux projets, dont une autoroute cyclable de trente kilomètres qui reliera les villes du nord d’Assen et de Groningen. Pour l’initiateur de ce projet, le politicien Henk Brink, une autoroute cyclable ne suffit pas : « Nous voulons offrir une expérience exceptionnelle à ceux qui utiliseront cette autoroute. »

On a demandé à cinq bureaux différents de proposer des idées innovantes. Il y a des plans de travaux artistiques le long des autoroutes qui changent avec les conditions météorologiques, d’une autoroute multifonctionnelle où l’on peut s’entraîner à toutes sortes de sports en dehors des heures de pointe, sans parler d’une autoroute avec des points d’accès au wifi et la possibilité de charger son vélo électrique. Il y a aussi un plan d’autoroute avec canopée qui protège les cyclistes de la pluie et une autre qui stoppe les vents grâce à des écrans qui pivotent selon leur orientation.

« Ce ne sont que des idées, nous ne savons pas ce que nous déciderons au bout du compte, dit Brink. Mais nous pensons que si l’on veut que les gens se mettent à se déplacer à vélo pour aller au travail, il faut être sûr qu’ils y prendront du plaisir. »